Taux de réussite prometteur au bac Arts

L’année 2024 est marquée par le premier baccalauréat artistique en Algérie. Lors des épreuves en mai dernier, au lycée « Ali Maâchi », ils étaient 146 candidats de différentes wilayas, répartis en quatre spécialités : musique, cinéma/audiovisuel, théâtre et arts plastiques. Le taux de réussite quant à lui se situe à 79,45%, prenant la deuxième place du podium, juste après la filière mathématique avec un taux de 82,25% de réussite.

Le lycée des Arts est unique en son genre dans le monde arabe et en Afrique, selon la ministre de la culture. Il a ouvert ses portes le 27 septembre 2022 et propose une formation sur deux années, à partir de la deuxième année secondaire, après un tronc commun en lettre ou en sciences et technologies.

C’est en mai 2022 qu’un arrêté ministériel a fixé le contenu du baccalauréat artistique. L’élève orienté vers cette filière étudie «des matières d’enseignement distinguées dans le domaine artistique, chacune d’elles est accompagnée d’un coefficient et d’un volume horaire concrétisant leur distinction, en sus de matières d’enseignement communes avec les filières de la 2e année», souligne l’arrêté.

Selon le ministère de l’éducation nationale, la création de cette filière vise à «développer et à encadrer les talents artistiques des élèves, à leur faire acquérir une culture qui leur permettra de comprendre les dimensions culturelles, historiques et esthétiques des créations artistiques, tout en promouvant la dimension artistique et en lui donnant une place dans le système éducatif algérien».

Pour la ministre de la culture, l’objectif de l’introduction de cette filière est de « poser le premier jalon d’un cursus d’études artistiques prometteur et de jeter les bases de la graduation à l’université à travers des spécialités artistiques ».

Une fois le bac en poche, les nouveaux bacheliers du lycée artistique ont le choix entre l’Institut national supérieur du cinéma, dont l’ouverture est imminente, l’Ecole supérieure des beaux-arts qui devrait être érigée en Ecole nationale supérieure des arts plastiques, ou encore l’Institut national supérieur de musique, selon les spécialités.

Z.M.